Si vous êtes parmi les chanceux.ses qui vous êtes procuré un P'tit Kit; voici les étapes à suivre afin de donner vie à vos plantes. Pour vous procurer le Kit, c'est ici!
Comme beaucoup d'entre nous, mars 2020 a été pour moi le début d'une grande passion pour les semis et la culture potagère urbaine. D'ailleurs, avec le recul, je réalise que ce nouveau hobby a probablement contribué à me garder la tête hors de l'eau durant ce premier confinement.
Il était hors de question que mes bébés légumes ne se rendent pas à l'été. J'étais obsédée, comme investie d'une mission: je voulais que ça marche! Je me suis donc mise à rechercher activement le plus d'information sur le sujet, pour m'assurer de la réussite de mon projet.
Cette année, je peux affirmer fièrement que, même si je ne suis pas encore médaillé d'or d'horticulture, j'ai clairement le pouce plus vert que l'an dernier! Aujourd'hui, je partage avec vous la synthèse de toutes mes lectures sur le sujet en un mode d'emploi simple et clair, qui devrait vous aider à mettre toutes les chances de votre côté pour que la faucheuse se tienne loin de vos jeunes pousses.
1: Rassembler le matériel
Pour un semis intérieur, vous aurez besoin de:
1. Du terreau pour semis et pousses
L'investissement en vaut la chandelle! Un terreau trop lourd, trop argileux ou de mauvaise qualité nuit à la formation des racines, empêche un bon drainage et rend difficile la ''percée'' de la jeune pousse vers le monde extérieur. Les terreaux pour semis sont composés en grande partie de fibres de noix de coco, un substrat léger parfaitement adapté à ce type de culture.
2. Un grand récipient
Personnellement, étant donné que je procède à même le salon de mon quatre et demie, j'utilises un bac à vaisselle blanc ou encore un grand cul-de-poule. Un sceau peut aussi faire l'affaire.
3. Une petite pelle ou une cuiller à soupe
4. Des contenants de plastique
C'est le moment de recycler les verres de café glacé en plastique, les contenants de petits fruits ou les pots de yogourt! Il faut seulement s'assurer d'y percer des trous pour que l'eau puisse s'échapper en cas de surplus. Sinon, on s'expose à des risques de moisissures, ce qui signe pas mal l'arrêt de mort des semis.
5. De l'eau et une bouteille-vaporisateur
Le vaporisateur permet d'arroser les semences ainsi que les jeunes pousses sans trop les agresser; le poids de l'eau versée trop brusquement pourrait enfoncer la graine trop loin dans le terreau ou encore déraciner une petite plante aux racines encore fragile, en plus d'augmenter les risques de sur-arrosage.
6. Vos semences et les instructions de culture propres à chaque variété.
Dans le p'tit kit du Pouce Bleu, vous trouverez un livret d'instructions où sont indiquées les périodes auxquelles les plantes doivent être semées. Par contre, certains semenciers n'indiquent pas de date ou de période précises, et vont plutôt parler de ''semaines avant le dernier gel''. La date du dernier gel varie selon notre zone de rusticité, ce qui en fait (pour moi) quelque chose de très.. mélangeant. Et c'est un sujet que je ne maitrise pas encore. Mais si vous voulez en apprendre plus, je vous laisse le lien vers l'atlas climatique du Canada.
Photo: CottonBro
2: Désinfecter
Assurez-vous de nettoyer minutieusement avec du savon à vaisselle et de l'eau chaude chaque instrument ou récipient qui sera en contact avec les semences ou avec la terre. Certaines personnes vont jusqu'à les aseptiser dans une solution Dakin afin de s'assurer d'éliminer tous les contaminants qui pourraient compromettre la santé des jeunes pousses, comme la fonte des semis. Si vous décidez de prendre cette précaution supplémentaire, assurez-vous d'être prudents en manipulant l'eau de javel et de bien rincer les contenants à l'eau froide avant de les utiliser.
3: Humidifier le terreau
Après avoir versé le terreau dans un grand bol ou dans un bac à vaisselle propre, ajoutez y de l'eau, une tasse à la fois. Avec une petite pelle ou avec vos mains, mélangez bien le tout jusqu'à ce que la terre soit humide, sans être détrempée.
4: Remplir et semer
À l'aide d'une petite pelle ou d'une cuiller, remplissez aux trois-quarts vos contenants de terreau. Avec le bout de votre doigt, creusez un trou de la profondeur indiquée pour chaque plante. Après y avoir déposé une ou deux graines, recouvrez doucement les semences avec le terreau. Avec le dos d'une cuiller, tapez légèrement la terre comme pour l'égaliser, sans toute fois presser trop fort.
5: Identifier
Indiquez sur chaque contenant la plante qu'elle contient ainsi que la date à laquelle vous l'avez semée. Sans cette étape, il est très facile de se perdre!
6. Du soleil, de l'eau, de la chaleur
Installez vos contenants au bord d'une fenêtre bien exposée au soleil (plein sud, idéalement). Si votre chez-vous est sombre, il serait sage de vous rendre à votre pépinière ou centre horticole local pour vous renseigner au sujet des lampes de culture.
Vous devrez régulièrement humidifier la terre avec un vaporisateur et vous assurer que la terre ne soit jamais sèche, sans toutefois être détrempée. Pour favoriser l'humidité en créant un petit effet de serre, vous pouvez recouvrir vos pots d'une pellicule de plastique trouée, d'un couvercle ou d'un deuxième verre retourné. Une fois la pousse sortie de terre, vous pouvez retirer votre mini-serre pour éviter d'étouffer la petite plante et de créer un environnement trop humide, ce qui pourrait favoriser le développement de moisissures.
Notdog qui regarde une mini-serre
7. Patienter
Finalement, après avoir patienté jusqu'après le dernier gel, ce sera le temps de repiquer votre plante au potager et de continuer à lui donner de l'amour jusqu'à ce qu'elle vous en donne à son tour en garnissant vos assiettes de ses couleurs. On vous reviendra bientôt avec des conseils de repiquage, d'ailleurs, question d'assurer que vos plantes survive l'étape fatidique de l'acclimatation!
Mon bébé kale, juin 2020
8: Amusez-vous!
C'est niaiseux, mais c'est ça qui compte. Il ne faut pas l'oublier!
Dans le cadre du mois de sensibilisation à l’autisme, 5$ par trousse vendue seront remis à l’organisme Acco Loisir. Basé à Ste-Thérèse dans les Laurentides, Acco Loisir est une association spécialisée auprès des personnes vivant avec une déficience intellectuelle et/ou un TSA.